En février, gardez le coeur à l’ouvrage avec nos tips cardiovasculaires préférés
Février est le mois du cœur au-delà de la Saint Valentin : vingt-huit jours pour vous rappeler, ainsi qu'à vos patients, de faire le point sur votre santé cardiovasculaire.
Les maladies cardiaques restent l'une des principales causes de décès et englobent une grande variété de troubles. Outre les cardiopathies, arythmies et valvulopathies peuvent perturber la qualité de vie de vos patients et devraient être dépistés systématiquement.
Aujourd'hui, nous partageons avec vous les fondamentaux de ces diagnostics cardiovasculaires courants, ce qu'il faut rechercher et les options thérapeutiques les plus populaires.
Lorsqu'on parle du mois du cœur, il faut commencer par la principale cause de décès dans le monde : les maladies cardiovasculaires (MCV). Il s'agit de phénomènes à progression lente et insidieuse donc parfois difficiles à repérer chez un nouveau patient.
Les MCV peuvent affecter les vaisseaux autour du cœur (maladie coronarienne), les vaisseaux soutenant le cerveau (maladie cérébro-vasculaire) et les vaisseaux des extrémités (maladie artérielle périphérique).
La maladie coronarienne est l'une des MCV les plus courantes. Les patients présentent généralement des douleurs thoraciques (angine), un essoufflement et des vertiges, en raison de l'accumulation de plaques qui interfèrent avec la circulation du sang artériel vers le cœur.
La première manifestation clinique pouvant être l’infarctus du myocarde, le dépistage de la maladie coronarienne est d'autant plus important.
Si une personne présente un risque de coronaropathie, la réalisation d'ECG de routine, voire d’une échocardiographie, permet d’explorer la fonction cardiaque d'une personne et le risque de coronaropathie sous-jacent. Les tests d'efforts peuvent également être utiles. Bien que plus invasifs, le cathétérisme cardiaque et l'angiographie coronaire permettent d'examiner les coronaires directement et rechercher des sténoses.
Traiter la coronaropathie implique des mesures hygiéno-diététiques (changement de régime alimentaire, activité physique, éventuelle perte de poids), des traitements de l'hypercholestérolémie, des antihypertenseurs et des anti-agrégants plaquettaires.
Les maladies cérébrovasculaires comprennent tous les troubles liés à la circulation vers le cerveau (accident vasculaire cérébral, sténose carotidienne, sténose intracrânienne, anévrismes, etc.)
Elles ont tendance à être asymptomatiques et sont souvent découvertes par des examens et des tests approfondis. Une sténose carotidienne peut être suspectée par la découverte d'un souffle auscultatoire, puis confirmée par écho-doppler des vaisseaux du cou ou angiographie cérébrale.
Si une personne est victime d’un AVC, des symptômes tels que étourdissements, confusion, engourdissement et faiblesse musculaire sont courants. Selon les cas, l'angiographie, le TDM et l’IRM cérébraux permettent d’identifier un AVC, une hémorragie cérébrale ou un anévrisme.
AVC et rupture anévrisme sont tous deux considérés comme des urgences médicales et les patients doivent être emmenés au service d'urgence le plus proche pour une évaluation approfondie.
Bien que la sténose carotidienne puisse entraîner une obstruction vasculaire, il est généralement possible de la traiter médicalement.
Les symptômes de la maladie artérielle périphérique correspondent à des douleurs musculaires des membres inférieurs lors de la marche ou à l'exercice. Cette douleur ou crampe tend à disparaître lorsque le patient cesse de marcher ; il s’agit de la claudication intermittente. Parmi les autres symptômes de la maladie artérielle périphérique, citons une mauvaise cicatrisation des plaies au niveau des orteils ou des pieds, l'absence de repousse des poils sur la partie inférieure des jambes ou encore un dysfonctionnement érectile.
Le diagnostic de la maladie artérielle périphérique implique généralement un test de l'indice brachial de la cheville, mais écho-doppler et angiogrammes sont souvent réalisés pour établir le diagnostic.
Le traitement consiste à réduire les symptômes et la progression de la maladie. Beaucoup de ces interventions impliquent des mesures hygiéno-diététiques telles que l'arrêt du tabac, l'augmentation de l'activité physique et la perte de poids si besoin.
Des anti-agrégants plaquettaires, anticoagulants, antihypertenseurs et hypocholestérolémiants peuvent être prescrits.
Parmi les arythmies, les patients peuvent souffrir de troubles du rythme (fibrillation auriculaire, flutter, etc.) ou de troubles de la conduction (BAV, bloc de branche, etc.)
Parmi les symptômes possibles, les patients peuvent expérimenter des palpitations, des douleurs thoraciques ou encore des dyspnées.
Ils se plaignent aussi régulièrement d’anxiété, de fatigue et de vertiges.
L’ECG peut établir le diagnostic lors d’un évènement aigu. Mais bien souvent, un holter-ECG est nécessaire pour dépister les arythmies.
Les options de traitement comprennent :
La prise en charge thérapeutique est évaluée au cas par cas.
Les valvulopathies sont souvent découvertes à l'auscultation par la présence d'un souffle. Selon le type, les souffles peuvent orienter vers une sténose, une insuffisance, un prolapsus valvulaire voire une atrésie.
L’auscultation seule ne permet pas de classifier une valvulopathie ; il faut avoir recours à l’échocardiographie.
Selon les cas, il peut être proposé une abstention thérapeutique, un traitement médicamenteux ou une valvuloplastie (réparation ou changement intégral).
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